Il est temps de ...: Parce que.......

Il est temps de ...: Parce que.......: Voilà une réponse qui procure, chez l'homme, le plus grand sentiment d'insatisfaction !  Les scientifiques luttent les un...

Parce que.......

Voilà une réponse qui procure, chez l'homme, le plus grand sentiment d'insatisfaction ! 

Les scientifiques luttent les uns contre les autres à savoir le pourquoi du comment.Ils cherchent la raison au questionnement, la solution aux problèmes, mais sommes-nous tous des scientifiques ? Avons-nous toujours besoin d'une définition ou d'une réponse complète...

Le "POURQUOI"est l'ennemie de l'ego. Dès qu'il est présent, il actionne le système d'alarme du "JE'' en chacun de nous. Chez celui qui le reçoit, il cause le questionnement. Impossible de se satisfaire d'une réponse qui conclue par des points de suspensions.

Le processus du qui, du quoi et du comment est maintenant lancé .
Plus rien n'existe autre que la soif de l'esprit et son ami le doute. Ces deux comparses vont maintenant prendre de l'expansion pour ainsi occuper tout l'espace de nos pensées. Ils vont maintenant s'emparer petit a petit de notre imagination et y installer le brouillard.

Plus l'esprit a soif de savoir, plus lui et son ami le doute voyagent. 
Il feront bientôt la connaissance de nouveaux acteurs dans l'histoire de nos pensées, l'insatisfaction et la supposition. Deux grands incontournables, reconnues pour être les semences du conflit entre le savoir et l'incompréhension, ils sont la somme de notre insomnie, le résultat de nos frustrations.

La réponse courte n'est qu'au fond une proposition d'un fait, rien de plus !          Nous devrions être capable d'en accepter sa présence et nous en satisfaire.                         
Est-ce qu'une question posée doit être obligatoirement suivie d'une longue et laborieuse réponse ?

Il est possible d'accepter un fait sans bouleverser le ''JE'' en nous.   
Un nouveau défi nous sera maintenant proposé, apprendre à lâcher prise.            
Sa taille immense diminuera peu à peu, selon l'effort et la constance appliquée.

Pour y parvenir, nous devons rééduquer notre cher ego, le reprogrammer de façon graduelle. Il faudra lui faire entendre qu'il n'est pas le maitre de nos pensées. 
Sans trop le menacer de son extinction, nous allons devoir partager son espace avec le rêve, l'imaginaire et la créativité. 

Nous devons faire cet effort. C'est une récompense bien mérité, ce sera une satisfaction personnelle garantie.

L’important c’est d’y croire ..........................................Parce que... !!!

(Merci Estelle xxx)

Par S.Dugas

La Plante Noire

 

La plante noire,

 

Mise en terre depuis notre premier printemps, cette graine prendra racine et s'installera dans notre âme pour y laisser germer l'épouvante le reste d'une vie. 

Cette plante existe dans l'esprit de chacun de nous. Elle est créatrice du mal et de la douleur.
La nuit, elle nous garde éveillée et se nourrit par l'imaginaire. Elle empoisonne nos rêves et les transformes en cauchemars, nous réveille ensuite dans la frayeur.

Ses racines pénètrent nos sens et notre jugement, elles s'emparent de notre être et nous livre un duel qui nous accompagnera malgré nos désirs, la plante prend racine pour toujours.

La plante noire est le nom donné à ce sentiment qui engendre la terreur, la crainte, l'épouvante. Nous la connaissons surtout sous une autre identité, elle est la cause de beaucoup de soucis, elle paralyse nos pensées. Elle s'appelle Peur !

La peur est le résultat de notre imagination. Elle devient le cercle vicieux dans lequel chacun de nous y mets le pied, facile à entrer, mais combien difficile d'y en sortir.

Dès qu'elle est présente, nous la nourrissons de nos craintes, nos pensées lui donnent de la force et la fait grandir, elle nous apporte l'ombre, l'ombre du doute...

Son fruit est gorgé d'un poison qui nous alimente au quotidien, celui-ci nous ralentit, nous manipule, nous tue. Avant de terminer son oeuvre, le poison joue un rôle important, il assure la survie de la plante noire en nous. Plus nous la nourrissons, plus elle grandit pour ainsi nous offrir encore plus de fruits...

Il n'est malheureusement pas possible de se défaire de cette peur, même déracinée elle tient le coup, elle est indestructible mais peut se contrôller.

L'Action est la solution ! 

Au début l'action peut ressembler au saut en parachute. Nous prendrons un pas de reculons mais l'important sera d'accomplir le geste à poser, le pas en avant pour faire le saut.

Une fois lancée, votre esprit prendra conscience du bonheur que procure ce sentiment de liberté. Une peur de vaincue c'est un maillon de chaîne coupé !

Vous serez fier d'avoir fait ce pas en avant et vous y prendrez goût.

Votre vie deviendra plus légère et vous pourriez enfin déployer la grande toile qui fera l'ombre à la plante noire.


Par S. Dugas